Faire bonne chère, pour pas cher et sans chair... animale. Recettes faciles, avec des produits de saison.
J’aime beaucoup manger les boulettes et les galettes, mais je déteste les faire : ça colle, ça s’effrite, ça s’émiette, ça s’effondre mollement quand tu tentes vainement de leur donner une forme.
Il y a quelques années, les parents de Pascal m’ont offert un tajine électrique.
Encore une recette que j’ai bidouillé à partir d’une version de gelée de tomate au basilic et à la burrata.
Allez hop, c’est le week-end, et même s’il fait tout-moche-tout-triste-tout-maussade, on va mettre du soleil dans les assiettes… enfin des légumes dans les assiettes, pasque bouffer de l’hydrogène et de l’hélium à très haute température, ce doit être.
Je jardine comme je cuisine, photographie, cours… sans talent particulier mais avec une indéniable bonne volonté.
La recette originale (où il n’y a pas de poivron) provient encore de l’excellent bouquin « On va déguster » de François-Régis Gaudry et a été concoctée par un chef israélien, Yotam Ottolenghi.
Pas facile pour une apprentie végétarienne de sortir de son antre et de manger chez les autres.
Faut-il que je sois d’un masochisme extrême, d’une cruauté infinie envers moi-même pour m’acharner à faire des pizzas pile le jour où je pourrais en avoir une très bonne à dix euros au camion ambulant ?? La faute à la mozzarella achetée en promo.
Pascal cultive de drôles de betteraves, très jolies quand on les coupe : il y a du rose et du blanc en cercles concentriques.
J’avais trouvé cette recette il y a quelques années sur Marmiton (« Gratin de potiron provençal ») : je l’ai un peu aménagée en changeant le potiron par du potimarron et en mettant beaucoup plus de tomates, ainsi qu’un poivron.
La récolte des derniers légumes de l’été prend fin.
Pichade ? Quézaco ? C’est une variante mentonnaise de la pissaladière (sorte de pizza aux oignons et anchois), avec des tomates.
Quel choc des cultures que cette recette issue du bouquin « Végétarien, recettes gourmandes testées à la maison ».
Que faire avec les feuilles de brick qu’on m’a refilé ? Et sans faire de courses supplémentaires ? Je me suis alors souvenue d’un bon petit plat mangé à Lyon : des samoussas.
En cette saison automnale, rien de tel pour bien préparer sa couche de graisse pour franchir l’hiver qu’un peu (juste un peu) de fromage.