Renards Gourmets – Deux gastronomes en gants de velours
La blanquette est un mets incontournable de la gastronomie française dont l’origine est incertaine.
Le printemps dans sa prodigieuse variété de légumes inspire les méditerranéens et en Italie les recettes sont nombreuses.
Les ravioli alla cernia ou di cernia, di magro ou encore di mare sont une spécialité ligure.
La côte de veau Pojarski nous vient de la cuisine impériale Russe du XIXe siècle, elle s’est depuis largement diffusée dans la cuisine française avant de tomber en désuétude.
Entre les régions de la Toscane et du Latium se promènent des compagnies de sangliers toujours plus abondantes.
Le cantuccio appelé parfois à tort biscotto di Prato prend le nom de cantucci au pluriel et il va sans dire qu’on en mange jamais qu’un.
En Lombardie au nord de l’Italie, les villes de Brescia et Bergamo sont célèbres pour une délicieuse préparation au nom délicieusement imagé de uccelletti scappati ou petits oiseaux échappés ou encore envolés.
La tourte d’anguille est un met friand de la Haute Cuisine française dont l’origine remonte au Moyen-Âge.
La poire Martin Sec est cultivée en France depuis le XVIe siècle.
Le civet de lapin tire son nom de la civette ou petite cive qui l’accommode depuis les temps antiques.
Nous devons la recette de la poularde Albufera au chef cuisinier français Adolphe Dugléré.
Les tripes à la romaine est un plat très ancien typique de la cuisine pauvre de l’Italie centrale.
L’idée de farcir les volatiles est très ancienne, en effet l’assyriologue Jean Bottéro, traducteur francophone des tablettes mésopotamiennes de l’Université de Yale parle d’un pigeon amursânu farci entre la chair.
Les « Gnocconi col sugo d’anatra » est une recette typiquement vénitienne.
Le panforte est l’un des nombreux pains sucrés d’Italie, consommé à Noël et pendant le carnaval il se déguste avec le vin doux local, le Vinsanto.