Renards Gourmets – Deux gastronomes en gants de velours
Les tripes à la romaine est un plat très ancien typique de la cuisine pauvre de l’Italie centrale.
La truffe blanche d’Alba dans le Piémont est un produit exceptionnel, son coût est important mais elle est si parfumée qu’une petite quantité est suffisante.
Nous adorons les cornichons, ils se dégustent avec les terrines, les poissons ou les viandes froides ou encore en sandwich.
Si en France nous connaissons déjà le houmous et le baba ganousch dont tout le monde raffole, le muhammara s’est nettement moins exporté.
L’idée de farcir les volatiles est très ancienne, en effet l’assyriologue Jean Bottéro, traducteur francophone des tablettes mésopotamiennes de l’Université de Yale parle d’un pigeon amursânu farci entre la chair.
La tarte aux pacanes est un dessert typique de la Nouvelle-Orléans, d’influence française, ce sont les Amérindiens qui ont fait découvrir la noix de pécan aux colons.
Les « Gnocconi col sugo d’anatra » est une recette typiquement vénitienne.
Le panforte est l’un des nombreux pains sucrés d’Italie, consommé à Noël et pendant le carnaval il se déguste avec le vin doux local, le Vinsanto.
Le risotto aux châtaignes est une recette typique de la province de Plaisance (Provincia di Piacenza) entre la région de l’Émilie-Romagne et la Plaine du Pô (Lombardie, Piémont, Ligurie).
Quoi de plus exaltant que de partir au matin quand la rosée est encore là, traverser les bois et rentrer, les bras chargés de champignons sauvages, se mettre au chaud près du poêle et se régaler d’avance d’un délicieux.
En Balagne comme en Castagniccia, le châtaignier est surnommé « l’arbre à pain ».